L’accord sur le régime frais de santé obligatoire à la Générale de Téléphone ou plutôt une décision unilatérale de l’entreprise déguisée…
L’accord sur le régime frais de santé obligatoire ou plutôt une décision unilatérale de l’entreprise déguisée
Depuis plusieurs années à la Générale de Téléphone, le régime sur les frais de santé qui est pourtant financé en partie par les salariés résulte de décisions unilatérales de l’entreprise.
Dans le groupe Orange, il est le fruit d’une réelle négociation collective avec des accords et des avenants (voir le site prevoyons.com) et surtout, avec le choix de l’organisme, des prestations…
A la générale de Téléphone, le régime est « piloté » par un intermédiaire (courtier) qui évidement ne travaille pas gratuitement…
Dès la première négociation, la demande de la CFTC a été la mise à plat du régime en passant par un appel d’offre incluant le prestataire actuel.
Cette démarche naturelle pour un consommateur qui consiste à comparer les prix et les prestations présentait plusieurs intérêts pour les salariés que nous représentons :
– Elle ne remettait pas en cause le remboursement des frais de santé.
– Elle permettait de connaitre le vrai prix des prestations dont nous bénéficions actuellement et de voir, à quelles prestations nous pouvions prétendre pour les mêmes cotisations.
– Elle donnait aussi l’occasion à notre assureur actuel de se remettre en cause.
Les signataires de ces accords n’ont pas trouvé judicieuse cette demande qui ne coûtait rien et ne pouvait être, que bénéfique, pour les salariés de la Générale de Téléphone…
Le bilan annoncé pour cette signature:
-Amélioration du remboursement des verres complexes (+3,6%).
– Amélioration du remboursement des prothèses dentaires (+4%).
– Concernant la médecine non conventionnelle : ajout du psychologue dans le forfait (+0%).
Soit une augmentation des cotisations estimée à 7,6% (hors évolution du PMSS et hors évolution contractuelle…).
Le remboursement des frais de santé des salariés est un sujet sensible, important, il méritait d’être traité avec sérieux.
Il est dommage que cette position n’ait pas été partagée par les autres acteurs de cette négociation.